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Il y a quelques semaines, La Cimade et les 4 autres associations d’accompagnement juridique en rétention (Groupe SOS Solidarité-Assfam ; Forum Réfugiés ; France Terre d’Asile ; Solidarité Mayotte) ont publié leur 14e rapport annuel commun. L’occasion, en Guyane, d’organiser une soirée ciné-débat qui a été riche en échanges !
Ce rapport dresse un état des lieux des droits dans les centres et locaux de rétention administrative et un bilan sur la politique d’expulsion des personnes étrangères dans l’Hexagone et en Outre-mer.
L’occasion, en Guyane, d’organiser un temps fort afin de marquer la sortie de ce rapport, et de visibiliser tant les problématiques nationales que locales en matière d’enfermement et d’expulsion des personnes étrangères.
Le 30 avril dernier à Cayenne s’est donc tenue une présentation de ce rapport, suivie d’un ciné-débat autour du documentaire réalisé par Emmanuel Roy “Je ne sais pas où vous serez demain”, tourné au CRA de Marseille dans la salle de consultation de la médecin y intervenant.
L’événement a rassemblé plus d’une trentaine de personnes à l’Accordeur, et les échanges ont été riches.
Le débat a permis d’aborder l’enfermement des personnes malades, problématique phare évoquée dans le rapport national 2023, et qui touche également largement le CRA de Guyane. Manque d’accès aux soins, notamment en santé mentale, et expulsions de personnes en dépit des pathologies médicales qu’elles présentent ont très nettement marqués l’année 2023 dans l’ensemble des CRA.
Cette soirée a également pu mettre l’accent sur la politique du chiffre menée au national, et à laquelle la Guyane n’échappe pas. Les contrôles et interpellations sont quotidiens sur le territoire guyanais, poussés par le régime dérogatoire applicable sur les territoires ultramarins, et peuvent entraîner jusqu’à 6 enfermements d’affilés au CRA, comme l’évoque le cas emblématique de M.S.B, présenté dans le rapport.
Enfin, le débat s’est aussi déroulé autour de l’enfermement à tout prix des personnes de nationalité haïtienne, première nationalité placée au CRA de Guyane, malgré la crise multidimensionnelle dans laquelle est plongé le pays depuis des années.
Le CRA de Guyane peut enfermer jusqu’à 33 hommes et 12 femmes. Leur quotidien, marqué par l’insalubrité, l’ennui, la chaleur et l’anxiété a aussi fait l’objet de beaucoup de questions.
Pour aller plus loin sur la politique d’enfermement des étrangers menée par l’Etat et ses conséquences désastreuses, nous vous invitons à consulter le rapport national : Lien vers le rapport
Bonne lecture !
Auteur: Région Outre-Mer
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