
Podcast « DERNIER RECOURS » produit par Arte Radio
Découvrez le podcast produit par Arte Radio consacré à la défense des droits des personnes ...
À Rivesaltes, au nord de Perpignan, se trouve le camp Joffre, un ancien terrain militaire, aujourd’hui désaffecté pour sa majeure partie. Cela n’a pas toujours été le cas : près de 20 000 personnes y ont été internées durant la Seconde Guerre mondiale et un nombre plus grand encore après la guerre d’Algérie, lorsque ce camp a servi de lieu de transit pour des familles de Harkis. De 1985 à 2007, d’autres personnes y ont été retenues.
À Rivesaltes, au nord de Perpignan, se trouve le camp Joffre, un ancien terrain militaire, aujourd’hui désaffecté pour sa majeure partie. Cela n’a pas toujours été le cas : près de 20 000 personnes y ont été internées durant la Seconde Guerre mondiale et un nombre plus grand encore après la guerre d’Algérie, lorsque ce camp a servi de lieu de transit pour des familles de Harkis. De 1985 à 2007, d’autres personnes y ont été retenues.
La rétention administrative, qui permet l’enfermement légale des personnes en situation irrégulière en vue de leur expulsion, est créée par la loi du 29 octobre 1981. Le centre de rétention administrative (CRA) de Rivesaltes ouvre ses portes en janvier 1985. Situé sur la partie du terrain utilisée exclusivement par les militaires, le CRA était constitué d’un ensemble de préfabriqués. Durant 22 ans, ce sont plus de 20 000 personnes, majoritairement des hommes, venues des quatre coins de la planète et qui avaient quitté leur pays d’origine, la misère et les violences, qui y ont été placées. « Retenus » sur décision administrative, c’est dans ce centre qu’ils ont attendu l’avion ou le bateau qui devait les ramener « chez eux ».
En décembre 2007, ce centre a été fermé. Non pas pour mettre fin à la rétention et aux reconduites à la frontière mais pour créer près de l’aéroport de Perpignan un nouveau centre : plus grand, plus moderne, avec plus de caméras, plus de grillages et plus de surveillance et de surcroît habilité à  « accueillir » des femmes et des familles.
Aujourd’hui, près d’un an après sa fermeture, La Cimade souhaite que l’on se souvienne des milliers de migrants reconduits depuis le centre de Rivesaltes. Une stèle a été inaugurée à leur mémoire le samedi 13 décembre 2008.
Auteur: Service communication
Découvrez le podcast produit par Arte Radio consacré à la défense des droits des personnes ...
En juin prochain aura lieu la 55e édition du Salon International de l’Air et de ...
France 3 a proposé récemment une série de reportages qui s’intéressent à la place des ...
Le mardi 9 avril 2024, le groupe local de La Cimade Saint-Étienne a organisé un “Enterrement ...