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Ce 8 mars 2020, nous célébrons la journée internationale des droits des femmes. Mais en France, l’accès aux droits des femmes étrangères n’est pas toujours effectif et les politiques publiques actuelles ne proposent pas de modification significative pour améliorer leur protection et leur situation.
Les femmes migrent pour étudier, pour travailler et construire une autre vie mais aussi, par volonté d’émancipation ou par nécessité de se soustraire à des pratiques néfastes.
Les nombreux obstacles pour obtenir un visa, la construction d’une Europe forteresse rendent leur parcours toujours plus longs, coûteux et dangereux. Elles se retrouvent parfois sur notre sol sans titre de séjour ou dépendante de leur conjoint ou de leur employeur. Parfois isolées, elles sont peu informées de leurs droits et ont des difficultés à les faire valoir.
Si de récentes dispositions législatives visent à mieux protéger les personnes victimes de violences conjugales, familiales et de mariage forcé. Encore faut-il que ces textes soient effectifs, connus et appliqués. Le Grenelle des Violences ne propose pas de modifications significatives pour protéger les femmes étrangères victimes de violences. En 2020, de nombreuses plaintes déposées pour violences n’aboutissent pas, des préfectures exigent quantité de preuves de violences, les violences psychologiques sont rarement prises en compte, les victimes de la traite peu protégées et il n’existe toujours pas de droit au séjour pour les personnes qui sont victimes de violences sexuelles La nouvelle disposition relative à l’instauration d’un délai de carence de trois mois pour l’accès à la couverture maladie pour les personnes demandant l’asile est inconciliable avec l’état de santé physique et mentale, complexifiant d’autant plus la préparation au récit et à l’entretien de ces femmes demandant à être protégées.
La Cimade souhaite que la situation des femmes étrangères soit prise en considération dans le cadre de cette journée et demande à ce que les politiques publiques de lutte contre les violences faites aux femmes intègrent toutes les femmes afin qu’elles aient accès à leurs droits et puissent être protégées indépendamment de leur nationalité.
Pour se mobiliser le 8 mars 2020, c’est la grève féministe avec on arrête toutes !
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Photographie : © Marion Osmont
Auteur: Service communication
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