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Sur la base d’une approche commune et pragmatique sur la régularisation des travailleurs sans-papiers, des fédérations patronales et des syndicats demandent l’organisation d’une réunion tripartite avec le ministère du Travail.
Cinq mois de mobilisation
Depuis près de cinq mois, 6000 travailleurs sans papiers sont en grève dans des conditions souvent difficiles pour demander des critères de régularisation clairs et applicables pour tous quelque soit leur nationalité ou leur département de résidence.
De nombreux artistes ou intellectuels ont soutenu cette mobilisation exemplaire. Un collectif de 250 cinéastes a ainsi réalisé un court film tourné sur les piquets de grève. L’amalgame entre travail au noir, illégal, et emploi de travailleurs sans titres de séjour a été ainsi démonté en quelques minutes des témoignages frappants de différents employés brandissant leur bulletins de salaires et feuilles d’impôts, ou énumérant les noms des entreprises qui les emploient.
Malgré tout, le ministère du Travail refuse toujours de poursuivre les négociations arguant que les discussions doivent se faire avec le ministère de l’Immigration. Depuis le début du conflit, les onze syndicats et associations qui soutiennent le mouvement expliquent pourtant qu’il s’agit d’une situation d’inégalité entre salariés, et donc d’un conflit du travail.
Position commune de fédérations patronales et de syndicats
Or lundi 8 mars, un certain nombre de fédérations patronales et de syndicats (CGT, CFDT,UNSA, FSU, Solidaires, CGPME, ETHIC, Syndicat national des activités du déchet, Véolia Propreté et des représentants d’autres entreprises) ont rendu publique une position commune sur la régularisation des travailleurs sans papiers. Ils demandent l’organisation d’une réunion tripartite ( syndicats, patronats et ministère du Travail) pour exposer leurs propositions qui se veulent pragmatiques.
Sans vouloir prendre position sur la gestion des flux migratoires, ces syndicats et fédérations patronales appellent à reconnaître la réalité économique de l’emploi de travailleurs dépourvus de titres de séjour dans un certain nombre de secteurs ( BTP, l’hôtellerie–restauration, le gardiennage-sécurité, le nettoyage et le nettoiement, les services à la personne, la sous-traitance et le travail temporaire…). Face à cette réalité, ils proposent plusieurs critères précis et équitables d’autorisation de travail et de séjour correspondant, pour les salariés étrangers « sans papiers » mais qui s’acquittent, de même que leurs employeurs, de leurs cotisations et impôts.
Auteur: Service communication
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