LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE TOULOUSE RAPPELLE LES FONDAMENTAUX DU DROIT A l’HEBERGEMENT A L’ÉTAT
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A Bordeaux, 22 mineurs en recours occupent un bâtiment du Conseil départemental. A Gradignan, se sont près de 150 personnes qui ont trouvé refuge dans un ancien EHPAD appartenant à la ville de Bordeaux.
La ville de Bordeaux et le conseil départemental de Gironde ont sollicité le recours à la force publique afin d’expulser les habitant.e.s de 3 squats à Bordeaux et Gradignan.
« L’éclaircie », à Gradignan, est un lieu refuge pour 24 familles. Si la ville de Bordeaux a procédé au relogement de 11 d’entre-elles, 13 sont sans solution et craignent un retour à la rue. Le squat dit « la vie est belle », situé également dans l’ancien EHPAD appartenant à la ville de Bordeaux et situé à Gradignan, accueille une soixantaine de personnes seules. Aucune proposition de relogement ne leur a été faite.
Ces derniers mois, les associations et les militant.e.s n’ont pas ménagé leurs efforts afin d’exiger des pouvoirs publics des solutions dignes. Cinq mois après le désastre du squat dit « la zone libre » à Cenon (remise à la rue de centaines de personnes sans aucune solution), une opération similaire s’apprête à être conduite sur l’agglomération.
De nombreuses associations, dont la Cimade, ont organisé le 6 juillet au matin une conférence de presse, devant la préfecture de Gironde.
A Bordeaux, c’est le conseil départemental qui veut procéder à l’évacuation d’un bâtiment lui appartenant et où 22 mineurs isolés ont trouvé refuge. Aucune solution n’a été proposée à ces jeunes qui devraient pourtant être protégés, au titre de la protection de l’enfance…par le conseil départemental !
Retrouvez le communiqué du collectif du Kabako
» Télécharger le documentAuteur: Région Sud-Ouest
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