AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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Près de 60 personnes sont actuellement enfermées au centre de rétention de Cornebarrieu. La Cimade et l’Association des Avocat.e.s pour la défense des personnes Etrangères (ADE) vont demander leur libération devant le juge des libertés.
Le 28 octobre, alors que le président de la République annonçait le deuxième confinement, les préfectures continuaient à enfermer les personnes en centre de rétention à un rythme de plus en plus
soutenu. Au moment où le président appelait les citoyens à respecter les mesures de distanciation sociale et à réduire au strict minimum tous contacts, le centre de rétention administrative de Cornebarrieu se remplissait un peu plus chaque jour au mépris des mesures élémentaires de sécurité sanitaire. A leur arrivée, les hommes doivent passer par une zone tampon dans l’attente du résultat du test PCR, mais ceci n’est pas valable pour les femmes, par manque de place. Si au mois de juillet, chaque personne enfermée était seule dans sa chambre, ce protocole a été remis en cause et une fois le test PCR effectué, les personnes se retrouvent à deux par chambre.
Ce sont donc près de 60 personnes qui se retrouvent actuellement enfermées, 20 par secteur, 2 par chambre, en total promiscuité et aucune possibilité de respect de gestes barrières, alors qu’en
rétention comme en prison, des cas sont régulièrement détectés. La rétention qui ne doit être possible que dans un temps limité, uniquement en vue d’un « éloignement du territoire français », devient une pratique généralisée, alors même qu’elle devient de fait sans objet, étant donnée la décision française de fermeture des frontières extérieures de l’Union européenne. Emmanuel Macron, le 28 octobre, lors de son discours a déclaré « les frontières extérieures resteront fermées ». Il s’agit donc d’enfermer pour… enfermer.
Dans ce contexte plusieurs personnes ont entamé une grève de la faim symbolique (téléchargez leur courrier de revendication en fin de message), pour alerter les préfectures sur leur situation et l’inutilité de leur privation de liberté.
La Cimade et les avocats de l’ADE entendent saisir le juge des libertés et de la détention afin de demander la libération des personnes retenues au CRA de Cornebarrieu.
La Cimade et l’ADE réitèrent leur demande de fermeture de tous les centres et lieux de rétention, seul moyen de conjuguer la préservation des libertés fondamentales des personnes retenues avec
l’impératif constitutionnel de santé publique.
Auteur: Région Sud-Ouest
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