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La publication d’une circulaire de régularisation aux critères trop restrictifs n’a pas entamé la mobilisation des travailleurs sans papiers, en grève depuis le 12 octobre déjà.
Nouvelle circulaire: une voie royale à l’arbitraire. Malgré la publication d’une circulaire sur la régularisation des travailleurs (euses) sans- papiers, visant à casser la mobilisation, le mouvement ne faiblit pas réunissant aujourd’hui près de 5500 grévistes sur une quarantaine de sites.
Cette circulaire, accompagnée d’une note de bonnes pratiques, est très loin de satisfaire les revendications portées par le mouvement. De nombreux points restent ainsi très problématiques et contestables : les nécessaires cinq années de présence en France, le fait que cette circulaire ne concerne que les travailleurs déclarés, la durée d’activité dans la même entreprise ou même branche d’un an, l’embauche nécessaire avant le 1er juillet 2008, les critères d’intégration ou encore les critères pour les intérimaires qui rendent leur régularisation impossible.
Surtout, du fait de nombreux critères imprécis et flous, cette circulaire laisse une très grande marge d’appréciation aux préfectures, et donc à l’arbitraire dénoncé justement par cette mobilisation inédite.
Pas de dépôt de dossier. Les travailleurs grévistes ont donc exprimé leur souhait – lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée il y a quelques jours- de continuer le mouvement. Par solidarité, ils ont décidé qu’il n’y aurait pas de dépôt de dossier tant que cette action n’aboutit pas à la mise en place de critères de régularisation plus satisfaisants. Ainsi, alors qu’environ un quart des femmes sans papiers travaillant dans l’aide à domicile entrent dans les critères et pourraient bénéficier de cette circulaire, elles ont décidé ensemble de poursuivre le mouvement. Cette position a été reprise par les 11 organisations, dont fait partie la Cimade, qui soutiennent la mobilisation.
Cependant les défis sont nombreux pour réussir à modifier le rapport de force et obtenir un texte plus favorable. Les grévistes souhaitent ainsi à la fois élargir le mouvement et recentrer le débat sur le travail. Diverses actions collectives et médiatiques sont d’ailleurs à venir, conférences de presse, nuits blanches avec les travailleurs sans papiers etc. A noter en particulier que le 18 décembre, à l’occasion de la journée internationale des migrants, sera organisé un grand meeting réunissant les grévistes et les organisations qui les soutiennent.
Pour tenir les piquets de grève et rester mobilisés, les grévistes ont aussi besoin d’un soutien financier et ont donc lancé une collecte nationale de soutien.
Auteur: Service communication
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