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Si la totalité des migrants retenus dans les centres de rétention ont été libérés, les antennes locales de La Cimade à Nîmes, Lyon et Marseille, ont pris le relais pour trouver des solutions d’hébergement d’urgence et de soutien juridique. 19 afghans ont été pris en charge par la Cimade à Nîmes, 8 à Marseille et 10 à Lyon.
Après la démantèlement des camps de la « jungle » et le placement de 140 migrants, principalement afghans, dans les centres de rétention, La Cimade, présente dans ces lieux d’enfermement, a pu assurer un accompagnement et un suivi de ces personnes au niveau national. Aujourd’hui, si la totalité d’entre eux ont été libérés, les antennes locales de La Cimade à Nîmes, Lyon et Marseille, par exemple, ont pris le relais pour trouver des solutions d’hébergement d’urgence et de soutien juridique. 19 personnes, en majorité des afghans, ont été prises en charge par la Cimade à Nîmes, 8 à Marseille et 10 à Lyon.
À Nîmes, les communautés protestantes et catholiques assurent l’accueil de nuit et de jour des exilés. Une soirée de soutien est prévue le 20 octobre à l’auditorium du Conseil Général, 2 rue Guillemette. A Marseille sur les 8 personnes suivies par le poste Cimade, une a été prise en charge en tant que mineur, deux réfugiés ont été accueillis par des familles solidaires et 5 sont retournés à Calais pour tenter à nouveau de passer en Angleterre. A Lyon, les 10 migrants suivis par La Cimade ont été pris en charge par deux associations et deux municipalités du département. Vendredi 16 octobre, nous apprenons que ces 10 demandeurs d’asile se sont vus délivrer une première autorisation au séjour pour entamer une demande d’asile.
Partout un mouvement de solidarité s’est créé autour de la Cimade pour apporter un soutien moral et matériel à ces personnes.
Aujourd’hui les migrants souhaitent en majorité, entamer une demande d’asile en France. La Cimade constate toutefois une inégalité de traitement entre les différentes préfectures en charge des dossiers. Certains suivront le cours d’une procédure d’asile normale et d’autres verront leur demande traitées selon une procédure dite « prioritaire ».
La Cimade dénonce depuis longtemps l’utilisation de cette procédure accélérée, basée uniquement sur une suspicion de demande infondée, et ne permettant pas un examen attentif de la situation des personnes.
Enfin, suite à la première vague d’arrestations lors de la « fermeture » de la « jungle » de Calais, les autorités ont continué à arrêter des ressortissants afghans partout sur le territoire. À ce jour, plus d’une quarantaine de personnes sont placées dans plusieurs centres de rétention, avec comme objectif leur expulsion à destination de Kaboul.
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Auteur: Service communication
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