Le 18 décembre, guidés par des personnes exilées, célébrons la journée internationale des migrants au Musée de Grenoble !
Dans le cadre de la journée internationale des personnes migrantes, le Musée de Grenoble ouvre ...
En avril 2008, quelques trois cents étrangers, soutenus par la CGT et «Droits devant!», occupaient leurs entreprises et demandaient leur régularisation. La mobilisation s’est rapidement étendue et ce sont plus de 1000 dossiers qui ont finalement été déposés dans les préfectures d’Ile de France.
La mobilisation des syndicats, des associations et des collectifs de sans papiers a permis aux travailleurs sans-papiers de se regrouper. En avril 2008, quelques trois cents étrangers, soutenus par la CGT et « Droits devant ! », occupaient leurs entreprises et demandaient leur régularisation.
La mobilisation s’est rapidement étendue et ce sont plus de 1000 dossiers qui ont finalement été déposés dans les préfectures d’Ile de France. Si certaines, comme les Hauts de Seine, ont procédé à des régularisations, d’autres comme Paris, commencent à peine l’examen des dossiers. Aujourd’hui, partout en France, des initiatives commencent à voir le jour.
Une lettre adressée au Premier Ministre
Les secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT et les présidents de la Ligue des Droits de l’Homme et de la Cimade ont adressé le 29 avril un courrier au Premier Ministre, François Fillon, pour lui demander « la tenue d’une réunion qui, sous son autorité, puisse rassembler les différents interlocuteurs – ministères concernés, organisations syndicales, organisations patronales, associations de défense des droits des étrangers et représentants des étrangers sans-papiers -, afin que soit dégagés les voies et moyens d’un règlement juste et adapté à la situation actuelle des travailleurs sans-papiers. »
Dans sa réponse, adressée le 6 mai aux présidents et secrétaires généraux des organisations signataires, le Premier Ministre réaffirme le principe de l’immigration choisie, le refus de toute régularisation globale, et renvoie à une étude au cas par cas des dossiers en préfecture.
Cette position, qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique habituelle du gouvernement en la matière, s’accompagne toutefois d’une volonté affichée de maintenir le dialogue avec les syndicats et les associations.
Auteur: Service communication
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