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Le scrutin de ce dimanche, marqué par une participation en hausse partout en Europe, a confirmé une forte poussée des partis conservateurs et d’extrême-droite, notamment en France, Italie, Royaume-Uni, Hongrie et Pologne. Dans le même temps, plusieurs député·e·s de partis qui ont un programme défendant les droits des personnes étrangères ont été porté·e·s au pouvoir. Alors que l’enjeu d’une réforme ambitieuse des politiques migratoires n’a jamais autant été d’actualité face à la crise politique que traverse l’Union européenne, La Cimade continuera à se mobiliser avec d’autres pour défendre les droits des personnes réfugiées et migrantes.
La participation a été au rendez-vous pour ces élections européennes 2019 et les résultats donnent à voir un Parlement européen marqué par une diversité des lignes politiques. Les partis populistes, eurosceptiques ou d’extrême-droite représentent une force importante dans l’hémicycle, notamment par le nombre de nouveaux parlementaires de ces partis de France, de Hongrie, d’Italie ou du Royaume-Uni. Néanmoins, la percée importante de groupes plaçant la défense des droits des personnes étrangères au cœur de leurs programmes, laisse espérer l’équilibrage des forces face à un Conseil européen divisé et à une future Commission européenne probablement encline à maintenir des politiques migratoires répressives.
La mobilisation citoyenne du samedi 25 mai dans plusieurs villes de France et d’Europe réclamant l’arrêt de l’application du règlement Dublin, vient rappeler que la société civile continuera à défendre des politiques migratoires respectueuses des droits des personnes exilées. La Cimade y était présente à Paris, Limoges, Grenoble, Caen, La Roche-sur-Yon, Lyon, Tarbes, Le Perthus avec une flashmob dénonçant les conséquences de ce système Dublin sur les personnes demandant l’asile.
Avec d’autres organisations d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie et de Grèce, La Cimade avait appelé par le Manifeste « L’Europe, construisons-la avec les exilé·e·s » à un changement de cap des politiques d’asile et d’immigration de l’UE et à une rupture franche avec la logique actuelle de fermeture, d’enfermement et de violations du droit international et européen. En effet, des hotspots grecs aux prisons libyennes, des campements à Paris, Calais ou Vintimille aux centres de rétention administrative, les droits de personnes exilées ont connus ces dernières années, des attaques systématiques, répétées et indignes des principes de la Charte européenne des droits fondamentaux.
Pour le nouveau Parlement européen, les chantiers seront nombreux en matière migratoire. La réforme du système d’asile commun sera probablement l’une de ses priorités. La Cimade rappelle l’enjeu de mettre fin au système actuel, basé en partie sur le règlement Dublin inefficace et coûteux, et qui entraîne des violations des droits.
Ce n’est qu’en prenant en compte les préférences des demandeurs et demandeuses d’asile qu’il sera possible d’envisager un véritable système d’asile européen, ainsi que La Cimade le demande dans son dernier rapport d’observation Règlement Dublin : la machine infernale de l’asile européen.
Durant cette nouvelle mandature européenne, La Cimade continuera à interpeller les député·e·s et l’opinion publique afin de partager ses constats quotidiens et ses propositions. Elle continuera également à se mobiliser avec les personnes exilées et avec ses partenaires pour que les politiques migratoires de l’UE soient dictées par le respect des droits fondamentaux.
Auteur: Service communication
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