M. le Premier ministre, la politique du garde des Sceaux constitue un danger pour la justice et l’État de droit
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Le 6 juin 2019, la préfecture des Pyrénées-Orientales a expulsé une personne érythréenne vers Asmara depuis le centre de rétention administrative (CRA) de Toulouse. Il s’agit de la première expulsion par la France vers l’Érythrée, pays où règne l’une des dictatures les plus violentes du monde.
La préfecture des Pyrénées-Orientales a expulsé le 6 juin une personne de nationalité érythréenne vers son pays d’origine. Une expulsion réalisée sous escorte policière via Istanbul. D’après les informations de La Cimade, il s’agirait de la première expulsion réalisée par la France vers l’Érythrée. À ce jour, le ministère de l’intérieur n’a pas répondu à nos sollicitations.
Cette personne a été contrôlée à la frontière espagnole dans un bus en provenance de l’Espagne. Interpellée et privée de liberté, elle a demandé l’asile lors de son enfermement au CRA. Cette demande a été examinée dans l’urgence et par visioconférence. En plus de ces conditions beaucoup plus défavorables que celles prévues pour les personnes en liberté, elle a été privée d’un réel droit au recours. En effet, suite au rejet de sa demande par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), elle a déposé un recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Ce recours n’a pas été examiné avant son expulsion vers l’Érythrée.
Compte tenu de la situation politique en Érythrée, le ministère de l’intérieur ne doit prendre aucun risque et renoncer à toute expulsion.
Auteur: Service communication
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