Vers un nouveau schéma national d’accueil : orientations directives et refus des conditions matérielles d’accueil
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Pendant que les députés débattaient autour de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, à Paris, des prostituées chinoises de Belleville montent au créneau. Alors qu’elles sont habituellement dans l’ombre, elles se sont constituées en collectif les Roses […]
Pendant que les députés débattaient autour de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, à Paris, des prostituées chinoises de Belleville montent au créneau. Alors qu’elles sont habituellement dans l’ombre, elles se sont constituées en collectif les Roses d’Aciers depuis 2014 et avec l’intensification du harcèlement policier, elles ont commencé à témoigner publiquement.
Mesure phare loin de faire consensus, la pénalisation des clients des personnes prostituées, a été supprimée par les sénateurs en mars 2015 et rétablie par les députés. Et pendant ces débats, des associations, interpellent début juillet le procureur de Paris dans une lettre ouverte à propos du « harcèlement policier » dont sont l’objet ces femmes prostituées chinoises. « Contrôles répétés, documents déchirés, prises photographiques imposées et accès barrés jusqu’aux voies donnant accès à leurs domiciles ». Ces actions participent d’un système de «sécurisation renforcée » de la voie publique. On ne peut que s’interroger sur la base légale de ces actions. Certaines procédures ayant abouti au placement en centre de rétention de certaines d’entre elles.
Alors que cette proposition de loi avait pour objet d’accompagner les personnes prostituées et lutter contre la traite des êtres humains, à l’heure actuelle, les droits et la protection de ces personnes sont réduits à peau de chagrin. Exit le droit au séjour des personnes prostituées, victimes de proxénétisme ou de traite des êtres humains qui ne veulent pas ou ne peuvent pas coopérer avec les autorités judiciaires. Ce titre ne sera délivré que sous certaines conditions, pour une période de 6 mois, et selon le bon vouloir de la préfecture.
La balle est désormais, à nouveau, dans le camp du Sénat. Est-ce que les sénateurs auront le courage de faire des propositions prenant en considération ces diverses situations, protéger les personnes victimes de proxénétisme et de traite des êtres humains en leur permettant notamment de bénéficier d’un titre de séjour facilitant l’accès à leurs droits, à l’hébergement, à l’accompagnement social et médical ?
Il est temps que la mise en œuvre des politiques migratoires à l’égard des victimes de traite ou d’exploitation fasse prévaloir la qualité de personnes victimes sur celle de personne étrangères en situation irrégulière.
Opération de nettoyage solidaire du quartier de Belleville organisée le 24 juin 2015 :
Auteur: Service communication
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