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Lorsque vous rédigez votre testament, soyez vigilant·e·s à :
1. Dater et signer votre testament
Un testament est un document strictement personnel. Il doit donc impérativement être signé pour attester de l’identité de son auteur.
La date de rédaction doit également être apposée sur le document, sans quoi celui-ci n’est pas valable. Elle est particulièrement importante, car, en présence de plusieurs testaments, elle permet de déterminer celui qui sera pris en compte, à savoir le plus récent.
Pour en savoir plus sur la transmission de patrimoine en faveur d’une association, vous pouvez également demander notre brochure dédiée, gratuitement et sans aucun engagement.
2. Rédiger votre testament manuellement
En France, un testament doit être rédigé à la main. Il est possible de l’écrire soi-même (testament olographe) ou de le faire rédiger par un notaire (testament authentique), mais dans tous les cas, celui-ci doit être manuscrit. Tout autre format, qu’il soit numérique, audio ou encore vidéo, est donc à proscrire : il serait frappé de nullité.
3. Être le plus précis possible
Pour éviter toute confusion au moment de votre succession, il est conseillé de désigner rigoureusement vos légataires et ce que vous souhaitez leur léguer.
Par exemple, si vous souhaitez léguer un bien immobilier à votre sœur, privilégiez la formulation “Je lègue ma maison située au 12 rue Gabriel Péri – 92 000 Nanterre à ma sœur Marie Dupont, née le 18/07/1971” plutôt que “Je lègue ma maison à ma sœur”.
Si vous souhaitez une information plus complète sur les biens que vous pouvez léguer, et à qui, n’hésitez pas à demander notre documentation dédiée.
4. Conserver votre testament dans un endroit qui reste un minimum accessible
Parfois, la trace de certains testaments est perdue et les dernières volontés d’un défunt ne peuvent être exaucées.
Pour se prémunir contre le risque de perte, vous pouvez indiquer à un ou plusieurs proches où le trouver à votre décès. Il existe également une autre option, que je vous recommande vivement, qui consiste à confier votre testament à un notaire, pour qu’il le place au Fichier central des dispositions de dernières volontés (FCDDV), où il sera automatiquement consulté lors de l’ouverture de votre succession.
5. Veiller à laisser un testament clair et sans corrections apparentes
Même si un testament est rédigé, vous avez évidemment la possibilité de changer d’avis à tout moment de votre vie. Cependant, il ne peut pas être modifié au sens strict du terme puisque tout ajout, correction ou élément qui s’apparente à une modification sur le document a posteriori entraînerait son invalidité.
Pour changer le contenu d’un testament, vous pouvez soit le compléter par un codicille (avenant au testament qui peut être rédigé en même temps que le testament lorsqu’il s’agit de préciser certaines dispositions, ou ultérieurement), soit en rédiger un nouveau, sans oublier de le dater : la rédaction d’un nouveau testament révoque automatiquement ceux qui ont été rédigés précédemment. Seul le plus récent sera alors pris en compte.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la rédaction d’un testament et sur les bonnes pratiques à suivre, n’hésitez pas à demander notre brochure dédiée à la transmission de patrimoine.
Je me tiens également à votre disposition pour répondre à toutes vos questions par email à camille.lecoq@lacimade.org ou par téléphone en laissant un message au 01 44 18 66 06, je ne manquerai pas de vous rappeler.
Camille Le Coq, Chargée de relations testateurs et testatrices
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Auteur: Service communication
