Appel à mobilisation: Journée internationale des Migrantes et Migrants
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Lundi 14 décembre, à la Halle Carpentier, près de 4000 travailleurs(euses) sans papiers se sont rassemblés pour réaffirmer avec force leur volonté de poursuivre le mouvement de grève entamé le 12 octobre.
Vrai succès pour le meeting des travailleurs sans papiers. Environ 4000 travailleurs sans papiers se sont rassemblés lundi 14 décembre à la Halle Carpentier pour un meeting organisé par les onze organisations les accompagnant depuis le début de la grève (CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires, Ligue des Droits de l’Homme, Cimade, Autremonde, Femmes Egalité, RESF, Droits devant !!) et avec le soutien notamment de ACORT, ATMF, Attac, FASTI, MRAP,SOS Racisme, Syndicat de la magistrature, UNEF.
Alors que la grève dure depuis déjà deux mois, l’ambiance surchauffée du meeting a bien prouvé la volonté des grévistes de poursuivre le mouvement.
Aujourd’hui près de 6000 travailleurs sans papiers sont en grève.
La circulaire du 24 novembre proposée par le ministère de l’Immigration, qualifiée de « circulaire anti-grève » reste inacceptable pour les grévistes. Et même si certains d’entre eux, pourraient aujourd’hui bénéficier des nouveaux critères établis, tous ont décidé de ne pas déposer de dossier et de poursuivre le mouvement. Contrairement aux mouvement précédents en effet, les travailleurs sans-papiers sont mobilisés en ce moment pour obtenir des critères simplifiés et standardisés pour tous les travailleurs sans papiers, grévistes ou non.
Poursuite de la mobilisation.Lundi soir, syndicats et grévistes ont donc témoigné d’une même voix de leur volonté de poursuivre la lutte pour voir se modifier le rapport de force.
Pour cela a été soulignée la nécessité d’étendre la mobilisation en région. En effet les grévistes se sont regroupés en Ile de France mais sont en fait originaires de 40 départements français.
Il reste aussi incontournable de recentrer le débat sur le travail et d’interpeller le Ministère du Travail. Jusqu’ici le Ministère de l’Immigration est le seul interlocuteur des grévistes et des onze organisations qui les soutiennent or il faut rappeler encore une fois qu’il ne s’agit pas d’un problème d’immigration de travail puisque les travailleurs sans papiers travaillent et résident en France. Il s’agit en fait d’une situation d’inégalité dans le travail, ces salariés étant privés d’une partie essentielle de leurs droits à cause de leur situation administrative irrégulière.
De plus , le 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des migrants, une déclaration commune a été rendue publique dans laquelle les 11 organisations signataires demandent au gouvernement français de ratifier la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles et de reprendre les discussions pour l’obtention d’une circulaire de régularisation tenant compte de leurs revendications (en particulier inclusion des algériens, tunisiens et des travailleurs au noir, suppression ou diminution de la durée d’ancienneté de séjour exigée, reformulation du critère relatif aux métiers en tension)
De nombreux défis donc pour réussir à renverser le rapport de force et espérer obtenir des critères satisfaisants pour tous, mais le vrai succès de ce meeting et les nouvelles occupations d’agences d’intérim ces derniers jours, malgré les évacuations quotidiennes des piquets de grève, illustrent la volonté toujours intacte des grévistes de voir aboutir cette mobilisation d’une ampleur exceptionnelle.
Auteur: Service communication
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