AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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En mai 2022, le tribunal avait ordonné l’expulsion du bâtiment où ils étaient accueillis à condition que ces jeunes puissent être orientés vers des dispositifs d’hébergement adapté.
Une centaine de mineurs isolés dorment à la rue à Toulouse depuis plus d’une semaine
Le vendredi 26 août 2022 au petit matin, une centaine de mineurs isolés étrangers ont été expulsés d’un hébergement mis à disposition par la mairie de Toulouse dans l’ancien EHPAD des Tourelles. Depuis cette date, ils campent dans la rue sur les Allées Jules Guesde près du Palais de Justice.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Ces jeunes sont des enfants étrangers, voyageant seuls ou à plusieurs mais sans aucune famille. Début 2022, la mairie de Toulouse a mis fin brutalement à l’hébergement de ces jeunes en demandant au tribunal administratif leur expulsion des locaux qu’elle avait mis à disposition. En mai 2022, le tribunal a ordonné l’expulsion du bâtiment à condition que ces jeunes puissent être orientés vers des dispositifs d’hébergement adapté.
Force est de constater que cette orientation n’a pas été réalisée et qu’aucun hébergement ne leur a été proposé depuis leur expulsion. Cette situation est inacceptable. Certains de ces jeunes ont fait leur rentrée scolaire, d’autres vont la faire bientôt.
La Cimade [1]dénonce la situation scandaleuse de la plupart des mineurs isolés étrangers en France. Rappelons que l’accueil et la prise en charge des mineur-e-s isolé-e-s sur le territoire français sont obligatoires conformément au droit national et à la Convention internationale des droits de l’enfant. Or leur prise en charge est largement défaillante avec un processus d’évaluation de leur minorité non fiable, une remise en cause quasi systématique de leurs documents d’identité, et un accompagnement trop souvent limité. Lorsqu’ils ne sont pas considérés comme mineurs par les services du Conseil départemental ou par des associations mandatées pour procéder à cette évaluation, ils ont le droit de faire un recours auprès du tribunal. Lorsque ces recours sont faits à Toulouse, la grande majorité de ces jeunes sont reconnus mineurs par la justice. Cependant, pendant la durée des recours qui peuvent prendre plusieurs mois, rien n’est prévu pour les prendre en charge et au minimum pour les mettre à l’abri.
La Cimade manifeste sa solidarité avec ces jeunes et avec les collectifs, associations et avocat.e.s qui les appuient pour faire valoir leurs droits. Nous ne pouvons accepter que dans notre ville, ces jeunes dorment dans la rue.
[1] https://www.lacimade.org/nos-actions/mineurs-isoles/
Auteur: Région Sud-Ouest
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