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La Cimade dénonce les conditions du nouveau marché organisant la défense des droits des personnes étrangères dans les centres de rétention, qui vient d’être publié par le gouvernement. Ces conditions vont entraîner une dégradation très inquiétante de l’accès au droit des personnes enfermées en centres de rétention.
La Cimade dénonce les conditions du nouveau marché organisant la défense des droits des personnes étrangères dans les centres de rétention, qui vient d’être publié par le gouvernement. Ces conditions vont entraîner une dégradation très inquiétante de l’accès au droit des personnes enfermées en centres de rétention.
De plus, aucune diminution du nombre de personnes enfermées dans les centres de rétention n’est envisagée. Au contraire, le ministre fait tourner la machine à expulser à plein régime en tentant de se débarrasser des grains de sable qui enrayent encore cette dangereuse mécanique.
Car ce nouveau marché a également été conçu pour organiser en détail le muselage et le contrôle des associations. Il constitue une atteinte grave à leur liberté de parole pourtant essentielle pour faire connaître les atteintes aux droits dans ces lieux fermés.
Surtout, ces nouvelles dispositions sur la rétention s’inscrivent plus largement dans une politique clairement répressive menée par l’actuel gouvernement : des milliers d’expulsions de Roumains et Bulgares, la multiplication de charters pour réaliser des expulsions collectives, des dizaines d’étrangers malades expulsés, la création d’une « garde à vue spéciale étrangers », la poursuite de l’enfermement d’enfants dans le centre de rétention de Pamandzi à Mayotte. Enfin, les quelques mesures « d’assouplissement » de la politique antérieure sont largement insuffisantes.
Pourtant, La Cimade a eu l’occasion à plusieurs reprises et avec ses partenaires, d’insister auprès du gouvernement sur l’urgence de rétablir justice et humanité dans la politique d’immigration et d’asile. Des recommandations précises, notamment en ce qui concerne la rétention, ont été présentées. En vain, semble-t-il.
La Cimade demande au gouvernement de retirer cet appel d’offre et d’adopter de nouvelles dispositions qui garantissent l’accès effectif aux droits des personnes étrangères enfermées en rétention ainsi que l’indépendance d’associations exerçant un rôle essentiel de vigilance citoyenne, de regard de la société civile sur ces lieux d’enfermement.
Auteur: Service communication
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